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Cap ou pas cap de créer une nouvelle céréale ?

Au début était la terre. Puis une petite graine. Un peu d’eau. Du temps. Des saisons. Et beaucoup d’attention. Et enfin, elle était là. La dernière née du monde céréalier, fille d’un blé dur et d’une orge sauvage : la tritordeum.

Fruit de l’agriculture raisonnée, la tritordeum est aussi résistante à la sécheresse, qu’aux fortes températures et à certaines maladies. Elle fait, grâce à son « gluten alternatif plus digeste que le blé », une teneur élevée en fibres, en acide oléique et antioxydant, la fierté de ses créateurs. Ces derniers sont trois filières courtes constituées en 2016 en Nouvelle-Aquitaine, Rhône-Alpes et PACA, atteignant aujourd’hui 310 hectares dont la moitié est certifiée en agriculture biologique.

Ce n’est donc certainement pas un hasard si la toute jeune Tritordeum a remporté le premier prix du salon lyonnais dans la catégorie ingrédient durable 2018 grâce à son « impact positif sur l’environnement et la société », selon un communiqué d’Agrasys, société espagnole chargée de la commercialisation, Agri Obtentions, filiale de l’Inra, et Thierry Hache Diffusion, chargée d’établir des contrats entre les acteurs de la filière.

Alors à peine née, déjà sacrée, bientôt dégustée ? En tout cas, oui la France est cap et très bien cap même de créer une nouvelle céréale!