Google+
Google+
Google+
header

Sandra Puel, portrait d’une agricultrice et de ses poulettes.

Entre Sandra Puel et l’agriculture, tout commence par une histoire d’amour. Et oui, c’est en aidant son mari, éleveur breton de porcs (Côtes-d’Armor) qu’elle décide de devenir agricultrice à son tour.

Après avoir travaillé à ses côtés pendant 5 ans, elle se lance en 2010 et passe des porcs aux poulettes en reprenant un poulailler après le départ en retraite d’un voisin. Elle apprend alors sur le tas et travaille en intégration avec la coopérative Le Gouessant, qui la rémunère pour faire «pousser» les poulettes. Elle bénéficie des conseils des techniciens et des autres éleveurs de la coopérative et s’assure ainsi d’un «revenu fixe tous les mois».

C’est comme ça que Sandra a appris à soigner ses petites poulettes, qui arrivent à peine âgées d’un jour et repartent faire carrière dans la ponte après avoir été couvées avec amour pendant 18 semaines. «La formation que j’ai suivie n’était pas un luxe, car les poulettes sont parfois des animaux nerveux, ce qui rend leur élevage stressant.» Les deux premières semaines sont « capitales » : il faut chauffer à 33°C le poulailler de 1 100 m², y installer des points d’alimentation et surtout surveiller le bien-être des volatiles.

Ce poulailler, c’est aussi l’occasion pour Sandra et son mari qui s’entraident au quotidien (chacun étant responsable de son exploitation) d’augmenter leurs revenus. Aujourd’hui, le poulailler représente près de 30% de leur chiffre d’affaires.

Et oui, les poulettes de Sandra ont la cote !

Sources : JA mag

fiche_sandra