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À quoi ressemble l’école de la ferme ?

Les portes de l’enseignement agricole s’ouvrent-elles avec la clé des champs ? Aujourd’hui, le blog de l’agriculture expliquée par ceux qui la connaissent vous emmène faire un tour sur les bancs de l’école de la ferme. Vite, chaussez vos bottes, ouvrez grand vos yeux et vos oreilles et mettez-vous en rang deux par deux.

En faisant l’appel, on réalise vite qu’en France, il n’y a pas une mais des écoles du vivant. 811 exactement, qui accueillent aujourd’hui près de 210 000 élèves. Qu’ils soient privés (60% des effectifs) ou publics, les établissements d’enseignements agricoles sont répartis sur tout le territoire mais c’est dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle Aquitaine et Pays de la Loire que l’on en rencontre le plus. Près de 60% des élèves y sont d’ailleurs internes pour pouvoir suivre la formation de leur choix où ils le souhaitent, même loin de chez eux.

Répartis en 216 lycées agricoles publics et autant de privés,
367 maisons familiales rurales, 12 centres médico-éducatifs et
18 établissements d’enseignement supérieur (écoles d’ingénieurs, vétérinaires et du paysage), tous ces établissements font la part belle aux cours en plein air.

Les lycées agricoles publics réunissent par exemple à eux seuls, près de 18 900 hectares qui servent de lieux de démonstration, d’expérimentation, d’acquisition de références et d’échange avec les agriculteurs. Parmi eux, 23 ateliers technologiques agroalimentaires, 9 centres équestres et 192 exploitations agricoles dont la moitié est orientée vers la polyculture- élevage, 20% sont spécialisées dans l’horticulture et 17% dans les grandes cultures.

Chaque année, 4,5 millions d’heures de cours sont ainsi données dans ces salles de classe pas comme les autres. Mini-stages, travaux pratiques, expériences, développement de projets… Les activités pédagogiques ne manquent pas dans les ateliers technologiques et les exploitations agricoles dédiés aux écoles. Au cœur de l’enseignement, ce sont pour les élèves, des lieux privilégiés de rencontre avec les réalités de leur futur métier, d’apprentissage du travail en équipe et de développement personnel. Oui, à l’école du vivant il faut savoir mettre la main à la terre pour faire ses classes.

Autre particularité de l’enseignement agricole, il encourage l’école buissonnière ! Il propose en effet une très large gamme de formations par alternance.

Sources : Ministère de l’agriculture – portrait de l’enseignement agricole