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Champs sous haute surveillance, pourquoi faire ?

Aujourd’hui en France, près de 1 400 000 hectares de grandes cultures (blé, orge, colza) sont surveillés via des satellites, avions, drones, tracteurs équipés de capteurs : c’est ce que l’on appelle la télédétection. A cela s’ajoute des millions d’hectares qui font l’objet de conseils automatisés utilisant les caractéristiques de la culture et du champ sur lequel elle est produite, associées à la météo et des modèles accessibles maintenant par smartphone (exemple de la lutte contre le mildiou de la pomme de terre). Mais pourquoi placer les champs français sous haute surveillance ?

Tout d’abord, la télédétection késako? C’est une méthode d’acquisition de données à distance qui permet d’aller voir et de comprendre ce qui se passe là où l’œil humain ne pourrait pas aller. Les données récoltées, notamment par les satellites, sont autant d’informations sur les cultures de céréales et de colza surveillées. Elles sont traduites en cartes (éventuellement numériques) utilisables par l’agriculteur pour adapter ses pratiques culturales au contexte de ses parcelles et même de les moduler au sein d’un champ.

Mais attention, en matière de surveillance connectée, rien n’est laissé au hasard. Ce sont les agronomes qui déterminent en fonction de la physiologie, des besoins et des sensibilités des espèces étudiées les mesures à réaliser et quand les réaliser. Ainsi, la télédétection se pratique principalement lors de périodes sensibles ou de stades clés comme avant et après l’hiver pour le colza, le début de la montée des épis pour les céréales. Une fois intégrées dans des modèles agronomiques et climatiques, ces données permettent aux agronomes de délivrer un diagnostic précis et détaillé pour chaque parcelle voire pour chaque partie de parcelle et de conseiller les agriculteurs de manière personnalisée. Ces conseils portent notamment sur la fertilisation azotée des cultures et sont en développement sur la lutte contre les maladies.

En plaçant leurs champs sous haute surveillance, les agriculteurs français, qui le souhaitent (car potentiellement toutes les parcelles agricoles sont observables par satellite), sont certains que leurs parcelles n’auront plus aucun secret pour eux. Potentiel de rendement, risques parasitaires, besoins en azote… Grâce à ces diagnostics précis reçus régulièrement (4 à 5 fois par an pour le système Farmstar), les agriculteurs peuvent moduler leurs interventions de façon très fine. Cette modulation peut se faire de manière automatique par les engins agricoles directement connectés.

Comme souvent dans le domaine agricole, l’innovation est au service de l’environnement. En effet, grâce à l’action combinée des spécialistes de l’acquisition d’images satellitaires, des modélisateurs, des agronomes et des agriculteurs, les plantes ne reçoivent que ce dont elles ont besoin.

Le résultat de ces nouvelles technologies? Une agriculture plus précise, plus durable, plus productive, préservant l’environnement et des conditions de travail plus agréables pour les agriculteurs assurés de livrer des produits de qualité.

télédétection

Sources : Arvalis