Aujourd’hui, nous voulons tout savoir sur le contenu de nos assiettes. Les sigles et labels fleurissent et nos étiquettes se rallongent sans cesse, mais au final, qu’est ce qui nous garantit vraiment la qualité d’un produit ? Pour vous aider, vous consommateurs, à faire les bons choix, 4 signes de distinction dédiés à la qualité et à l’origine des produits agricoles ont été créés :

La qualité liée à l’origine.

Quésako? C’est tout simplement une indication géographique désignant le lieu de provenance de votre produit. On distingue le sigle IGP, informant que le nom de votre produit est associé à la région où il est produit, transformé ou élaboré, comme les célèbres huitres Marennes Oléron.

Il existe aussi le sigle AOC (ou lʼAOP sa déclinaison communautaire) indiquant que toutes les étapes d’élaboration de votre produit se sont déroulées dans sa région d’origine, comme le beurre d’Isigny ou les lentilles vertes du Puy.

Ces repères, c’est la garantie d’un produit bien de chez lui.La qualité liée à une recette traditionnelle.
Derrière le sigle STG se cache une spécialité traditionnelle garantie. C’est la promesse d’un produit du terroir, dont la composition ou le mode de production est complètement traditionnel. En Europe par exemple, des produits comme la mozzarella italienne ou le jambon Serrano espagnol sont garantis par un STG. La tradition, ça a du bon !

La qualité liée à l’environnement.

L’engagement de l’agriculture bio, c’est celui d’adopter des modes de production les plus respectueux possibles de l’environnement et du bien-être animal. Sous cette appellation bio, on peut retrouver une grande diversité de produits : légumes, produits laitiers, fruits, volailles… C’est la promesse d’un produit élevé ou cultivé au grand air, le plus naturellement possible.

La qualité supérieure.

Le fameux label rouge, c’est l’étoile Michelin des produits agricoles. Les produits porteurs de cette jolie cocarde rassemblent toutes les caractéristiques spécifiques à un niveau de qualité bien au-dessus de la moyenne. Pour n’en citer que quelques-uns, le sel de Guérande, les herbes de Provence ou encore l’ail rose du Lautrec, sont des produits label rouge. Avec eux, vous ne pouvez pas vous tromper.

Pour faire simple, ces 4 distinctions liées à l’origine et à la qualité de nos produits français, donnent de bons repères sur la qualité : elles sont régies par une réglementation précise et permettent de protéger à la fois les consommateurs sur l’origine des produits et les producteurs vis-à-vis des contrefaçons. Mais sachez que même sans sigles ou labels, tous les produits agricoles, font l’objet de contrôles qui garantissent leur qualité sanitaire, quels que soient leur origine et le mode de production dont ils sont issus. Il n’est donc pas nécessaire d’être un connaisseur pour reconnaître un produit de qualité.

Lexique

IGP : Indication Géographique Protégée
Ce label désigne un produit dont les caractéristiques sont liées au lieu géographique dans lequel se déroule au moins sa production ou sa transformation selon des conditions bien déterminées. C’est un signe européen qui protège le nom du produit dans toute l’Union européenne.

AOC : Appellation d’Origine Contrôlée
L’appellation d’origine contrôlée (AOC) désigne un produit dont toutes les étapes de fabrication sont réalisées selon un savoir faire reconnu dans une même zone géographique, qui donne ses caractéristiques au produit.

AOP : Appellation d’Origine Protégée
L’appellation d’origine protégée (AOP) est l’équivalent européen de l’AOC. Elle protège le nom d’un produit dans tous les pays de l’Union européenne.

STG : Spécialité Traditionnelle Garantie
La spécialité traditionnelle garantie (STG) protège une recette traditionnelle. C’est un signe européen. Il ne fait pas référence à une origine mais a pour objet de mettre en valeur une composition traditionnelle du produit ou un mode de production traditionnel. Une fois la STG enregistrée, tous les producteurs de l’Union européenne ou même d’un pays tiers, peuvent produire la STG et utiliser le nom de la STG dans la mesure où ils respectent le cahier des charges.

Sources : http://alimentation.gouv.fr