Comment j’ai fait connaissance avec l’agriculture ?
“ Issu d’une longue lignée d’agriculteurs bourguignons, j’ai moi-même exercé ce métier jusqu’à l’âge de 22 ans sur la ferme de mes parents. Après quoi j’ai commencé des études accélérées par la voie de la promotion sociale agricole pour passer un brevet de technicien agricole et un bac général option « agronomie ». Puis j’ai obtenu un diplôme d’ingénieur de l’ENITA de Dijon. ”

Comment j’ai fait de l’agriculture mon métier ?
“ Suite à mon expérience en tant qu’agriculteur et à ma formation d’ingénieur je me suis naturellement engagé dans la voie agricole et j’ai choisi de m’investir dans la recherche développement au sein d’un institut technique : mieux comprendre le fonctionnement des plantes, des sols, du climat,… mais aussi de l’économie permet de transformer le progrès scientifique et technique en conseils pour faire évoluer l’agriculture vers plus de raisonnement et de durabilité. ”

Pourquoi j’ai envie de parler de l’agriculture telle que je la connais ?
“ J’ai connu la joie d’exercer le métier d’agriculteur : les semis et l’espérance d’une bonne récolte, l’odeur de la terre fraîche, la sortie des animaux à chaque printemps, l’arrivée d’une moissonneuse batteuse…mais aussi la pénibilité du métier, l’isolement, l’orage ou le froid dévastateurs, les aléas financiers… Je pense que le progrès des sciences et des techniques a beaucoup fait pour améliorer l’agriculture et les conditions de vie des agriculteurs pour en faire un métier moderne, digne, complexe mais passionnant.
Beaucoup d’informations souvent véhiculées par les médias ne reflètent pas ce que j’ai vécu dans les différentes étapes de mes activités professionnelles ou j’ai toujours œuvré pour une agriculture de la connaissance et la mise en œuvre raisonnée des pratiques agricoles.
Ce que je veux continuer à faire aujourd’hui: être témoin d’une réalité et transmettre des informations étayées et vérifiables pour contribuer à relever les défis d’une agriculture durable ouverte à la société et partager avec ceux qui connaissent moins bien notre agriculture. ”