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Les insecticides, c’est automatique ?

Non, les insecticides ce n’est pas automatique, mais souvent utile. Aujourd’hui, si agriculteurs, écologistes et consommateurs sont tous d’accord pour réduire et contrôler leur usage, certains insectes ne l’entendent pas de cette oreille.
Quand des cultures sont mises en danger par une attaque d’insectes particulièrement nuisibles, l’agriculteur se doit de les protéger, pour maintenir la production (en quantité et en qualité) et pour garantir notre consommation.
Mais intervenir ne provoque plus systématiquement un recours aux produits chimiques. Parfois les agriculteurs choisissent d’opter pour des alternatives 100% naturelles, offertes par Dame Nature elle-même.
Exemple ? Prenons le vers de la grappe, discrètes chenilles qui ont un faible pour les vignes et une fâcheuse tendance à anéantir des récoltes entières en s’incrustant dans les raisins. Beaux joueurs, les viticulteurs ont choisi d’utiliser la méthode douce : la confusion sexuelle. Le principe est simple et complètement naturel, ils disséminent dans leurs vignes des capsules contenant des hormones femelles de ces papillons, perturbant les mâles qui dépités rebroussent chemin : ils sont condamnés à errer sans descendance ou aller tenter de se reproduire chez le viticulteur voisin moins vigilant.
confusion-sexuelle

Une innovation bénéfique pour la biodiversité, les papillons, pour les viticulteurs et pour nous, consommateurs !

Pour résumer, oui, les insecticides sont utiles et utilisés, mais pas automatiques et pas exclusivement chimiques. D’autres solutions sont disponibles ou en cours de recherche.