Société
mars 31, 2015
Pourquoi est-ce qu’on en fait autant pour les céréales?
Aujourd’hui, 691,4 millions d’hectares de céréales sont cultivées dans le monde, soit plus de 14,4% de la surface agricole mondiale*.
Mais pourquoi les céréales ont elles une place aussi importante dans notre agriculture moderne?
C’est simple, dans le domaine de l’alimentation, elles sont sur tous les fronts, que ce soit le maïs qui représente 38% de la production mondiale, le blé (29%) ou le riz (21%). Associées aux légumes secs, elles constituent la base de notre nourriture quotidienne : pain, pâtes, riz, semoule, maïs, blé dur ou tendre… Nous mangeons des céréales à toutes les sauces et dans tous les pays.
En parallèle, face à une consommation de viande qui augmente au même rythme que le niveau de vie dans les pays en voie de développement, les céréales sont de plus en plus indispensables : il faut par exemple 3 calories de céréales pour obtenir 1 calorie de volaille. C’est mathématique, sans culture des céréales, pas d’élevage ni de pisciculture (n’oublions pas que pour préserver nos ressources halieutiques nous limitons nos capacités de pêche.)
Bref, avec les céréales, c’est toujours la même histoire : pousser plus pour nourrir plus.
Et ça, les agriculteurs français l’ont bien compris. En effet, plus de 53% des exploitations françaises cultivent des céréales, soit plus de 270 000 exploitations (dont 9000 en agriculture biologique). On y produit plus d’une dizaine d‘espèces différentes, mais les 4 productions de céréales les plus importantes sont le blé tendre, le maïs grain, l’orge et le blé dur. La France a donc un rôle clé dans la production mondiale de ces petites graines qui sont vitales.
Si les céréales ont aujourd’hui une place centrale dans notre alimentation et donc notre agriculture, en particulier en France, elles auront demain de nouveaux défis à relever. Face à une démographie toujours croissante, dans les années à venir, la production mondiale de céréales devra augmenter de 50% .
C’est sûr, les céréales, nous ne sommes pas prêts de nous en passer.
* Source : USDA 2012/2013, FAO 2011