Il a bon dos le développement durable. Véritable couteau suisse, il semble être la clé de voute d’une transition écologique réussie, à la maison, au travail et dans le monde agricole. Mais quel est réellement son champ des possibles ? Le blog du développement durable expliqué par ceux qui le connaissent le temps d’un article vous explique tout.

Adoptés en 1972 pendant Conférence des Nations Unies sur l’environnement, le développement durable tel qu’on le connait aujourd’hui repose sur trois piliers : l’interdépendance entre les êtres humains et l’environnement naturel, les liens entre le développement économique et social, la protection de l’environnement, la nécessité d’une vision mondiale et de principes communs. Consommateurs, producteurs, professions privées, professions publiques, ministères : « Tout le monde doit se sentir concerné ». La manière de concrétiser cette transition doit se faire d’une façon équilibrée, en tenant compte des circonstances, du contexte, des possibilités d’évolution accessibles, celles permises par la situation et les acteurs impliqués. Défis individuels et collectifs doivent assurer leur entente et la cohésion pratique et sociale de l’ensemble à l’image de l’économie dite responsable qui progressivement joue pleinement son rôle facilitateur envers la protection de l’environnement et la préservation du lien social.

Mais quelles sont réellement les finalités du développement durable ? 

• La lutte contre le changement climatique et la protection de l’atmosphère
• La préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources
• La cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et entre les générations
• L’épanouissement de tous les êtres humains
• Une dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables

La loi de transition énergétique pour une croissance verte du 18 août 2015 propose, en lien avec le développement durable et la PAC, de libérer les initiatives et de donner à chacun le pouvoir de lever des freins. L’intérêt particulier consiste à revoir le modèle de consommation vers plus de responsabilités de la part du consommateur, donc de nous tous. En activant ce levier, la production suivra et changera. Comment cela se traduit-il dans nos champs ? En une évaluation fiable de la durabilité en agriculture, une discipline encore jeune, mais dont l’intérêt parait évident : efficacité jugée sur le terrain, la politique, la communication, les avancées…

Bref, vous l’aurez compris, le champ des possibles du développement durable c’est l’innovation !