Face à une population en constante augmentation, la production agricole doit être à la hauteur.

Pour nourrir tout ce monde, il n’y a pas 36 solutions, il faut augmenter les rendements. Car d’après les spécialistes l’augmentation de la production agricole dans les pays en voie de développement (là où la démographie progresse le plus) ne suffira pas, notamment parce que les terres disponibles n’y seront pas suffisantes.*

Mais hausse de la productivité rime-t-il obligatoirement avec baisse de la qualité ?
Notre histoire récente montre le contraire. En effet, si en France, l’espérance de vie est passée de 45 à 81 ans en à peine plus de cent ans, ce n’est pas par hasard : l’amélioration de notre alimentation et de sa qualité sanitaire y sont pour beaucoup. Alors, faut-il renoncer à bien manger pour que tout le monde puisse manger ?

En agriculture comme dans bien d’autres domaines qui touchent à notre quotidien, l’innovation et les nouvelles technologies sont porteuses de solutions. La recherche agricole, notamment via la génétique, travaille et élabore des espèces qui répondent aux critères agronomiques des agriculteurs (rendement, résistance aux maladies…) tout en continuant de renforcer la qualité nutritionnelle et technologique de leurs productions.

Alors que la sélection variétale augmente la qualité nutritive de nos aliments, dans le même temps les agriculteurs améliorent en permanence leurs pratiques culturales qui deviennent de plus en plus précises (par exemple le pilotage des traitements au champ par satellite.)

Par ailleurs, si l’Europe multiplie sa production agricole, elle multiplie aussi les contrôles, les normes et les législations, faisant de l’agriculture un secteur sous haute surveillance.

Loin de baisser, la qualité de notre production agricole progresse au même rythme que son rendement et se lance même de nouveaux défis.

Et si l’agriculture de demain pouvait guérir le cancer et l’obésité ?

L’Afrique et l’Asie seront les moteurs de la croissance de la demande en céréales.

*Sources FAO