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Et si le riz de demain était africain ?

Face à une population mondiale en constante augmentation, le grand défi de nos sociétés est de pouvoir nourrir le monde. Confrontée à de nouveaux modes d’alimentation et à des changements climatiques inédits, l’agriculture est obligée de s’adapter très rapidement. Avant que nous ne passions de 7,1 à 9 milliards en 2050, elle doit trouver des solutions pour multiplier par deux ou trois le rendement agricole* tout en réduisant son impact environnemental.

Dans ce but, une équipe internationale de chercheurs a récemment décodé l’ensemble des caractéristiques génétiques (résistances aux maladies, à la sécheresse…) du «riz africain», une espèce très différente de celui cultivé en Asie.
Alors, est ce que demain, le riz africain sera dans toutes nos assiettes ?
À l’heure actuelle, la grande majorité du riz consommé dans le monde est le riz asiatique, autrement appelé de son nom scientifique Oryza sativa, presque exclusivement produit sur son continent d’origine. Le riz africain lui, n’est cultivé qu’en petite quantité en Afrique.

Différentes variétés de riz
Les deux principales qualités de ce riz est d’être plus résistant à la sécheresse et capable de s’adapter aux sols acides. Son génome étant maintenant entièrement connu, il devient possible de sélectionner de nouvelles variétés capables de s’adapter à des conditions de cultures très différentes. On peut ainsi espérer étendre les surfaces cultivées et donc la production. Une perspective prometteuse pour l’Afrique, région du monde où la démographie est la plus galopante.

Aucun doute, le riz africain a de l’avenir.

*sources (entre autres) : Marcel Mazoyer, professeur émérite AgroParisTech, lors d’une conférence donnée le 25/11/2015 devant les membres d’Interactif

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